Qui vivra...primavera !
Le photographe qui aura la patience d'attendre verra le printemps éclore devant son objectif. Ksenia Kemler
Et croyez bien qu'il faut un maximum de patience avec le moro sphinx pour arriver à le surprendre en plein butinage orgiaque. Le vol de cet insecte est extrêment rapide, il atteint une moyenne de 40km/h. Le mieux est d'attendre patiemment qu'il approche les fleurs qu'il affectionne (sauge, lavande, violettes) Quand on parvient à le photographier en vol stationnaire, identique à celui d'un oiseau-mouche, on éprouve une joie indescriptible. (Peut-être la même que celle des gendarmes quand ils arrivent à choper un bolide de course sur leur radar....) Etant donné que la bestiole n'est pas un modèle bien docile et qui ne (se) pose pas, on n'obtient rarement le bon profil au premier clic.
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Une fois qu'on est tapi dans le parterre de fleurs, on en profite pour faire un bouquet virtuel de couleurs printanières qu'on offrira ensuite à ceux qui attendent avec impatience l'arrivée du printemps. L'hiver a été rude pour bon nombre d'entre nous et je ne parle pas ici des aléas climatiques. Le besoin et la nécessité de se refaire une santé morale passe, pour moi, par la photographie. J'espère que ces fleurs sans prétention que je vous offre ci-après, auront l'effet réconfortant escompté. Elles sont non seulement gorgées de chaleur et de lumière solaire mais également de toute l'affection que je porte à beaucoup. Je vous souhaite un excellent week-end.