Appuyer sur la détente
...ou comment souligner son importance
Quand je regarde ces masaïs effectuer leur danse traditionnelle (véritable compétition qui consiste à sauter le plus haut possible en gardant les deux pieds joints) ....
Cela me fait penser aux personnes qui sautent littéralement de joie.
Et je me dis que dans les deux cas, tout est une histoire de détente. Il y a ceux qui ont de bonnes prédispositions et puis il y a ceux qui sont incapables de sauter au plafond. De bonheur comme de surprise. Je ne dirais pas que c'est parce qu'ils sont trop terre-à-terre, peu démonstratifs. Ce n'est tout simplement pas leur tempérament de laisser leurs émotions s'exprimer en public.
J'ai ce côté exubérant qui alimente quelquefois les commérages. Je suis capable de gambader comme un cabri, de pleurer de joie, de taper des mains, de rire aux éclats.
La joie de vivre, c'est comme un éternuement, il ne fait jamais bon de l'empêcher d'exploser, de la réprimer. Et puis elle, au moins, est vecteur d'une contagion que l'on souhaite à tout le monde. Quel que soit le moment.