Thécla.. à claques !
Et dire que j'étais toute heureuse d'avoir pris une jolie photo ! C'était avant de procéder à l'identification de l'individu....qui se révèle être un parasite, nuisible, ravageur : le lycène ou la thécla des géraniums, appelé également le brun du pélargonium.
J'avais bien remarqué que les géraniums lierre faisaient grise mine depuis quelque temps. Malgré tous les soins qui leur étaient apportés par ma main devenue verte à défaut d'être adroite et utile ailleurs. Je comprends mieux aussi la présence des mantes religieuses dans les jardinières. Elles avaient détecté avant moi la présence de ce nuisible.
En regardant de plus près, j'ai vu des chenilles à poils blancs, vertes à raies roses. L'invasion est massive et bientôt, mes géraniums ne seront plus... massifs de fleurs.
Alors que les insectes pondent le plus souvent leurs oeufs tous regroupés les uns près des autres, ce n'est pas le cas pour le brun du pélargonium. Les oeufs sont éparpillés sur le revers d'une feuille, d'un bourgeon ou d'une tige. Pour se prémunir de cette saleté, il faut repérer l'oeuf du lycène qui est un oeuf blanc solitaire à la surface bosselée. Pas de pitié, il faut l'écrabouiller.
Quant à la chenille, c'est une plaie car elle a l'art et la manière, grâce à sa couleur verte et rose, de se camoufler dans une tige ou un bouton de fleur. A dégommer aussi, sans pitié.
Il parait que lorsqu'on voit le papillon, c'est déjà trop tard. Bref, mes géraniums qui ont orné mes fenêtres tout l'été....sont flingués. Il n'y a pas de traitement. Il ne reste plus qu'à faire la chasse aux oeufs, chenilles et papillons pour sauver ce qui peut l'être encore.
Voici un lien pouvant aider à identifier l'ennemi à anéantir. Les photos sont belles. Curieusement, le petit papillon ne me semble plus aussi mignon que lorsque m'a pris l'envie de le photographier. C'est une satanée cochonnerie.
Quand je pense que, en le voyant prisonnier derrière la vitre de la salle de bains, je l'ai libéré...dans les géraniums !