Quelqu'un de gène-heureux
Martina est un grand brin de fille qui passe la plupart de son temps dans l'eau turquoise des océans. Après des mois passés aux Maldives, elle a posé son sac en janvier et jusqu'en octobre prochain aux Seychelles. Originaire de Bergame, la pétillante italienne parle couramment le français avec un délicieux accent plein de soleil et de malice. Ses cours de biologie marine qu'elle donne le soir sont accompagnés d'anecdotes et de beaucoup d'humour.
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Elle m'a donné la motivation pour effectuer une randonnée dans des conditions difficiles où deux personnes de notre petit groupe ont lourdement chuté dans un passage rocailleux pentu et très glissant. Au retour de cette expédition, j'ai ressenti de la fierté d'avoir été jusqu'au bout malgré l'envie fréquente de rebrousser chemin.
A l'embarcadère où nous attendait la navette maritime spécialement affrété pour notre départ nocturne, se dire au revoir a été émouvant. On s'est étreint à s'en casser les os, on s'est embrassé avant que nos joues soient humides.
Martina, c'est une bulle de champagne lambrusco qui vous éclate en pleine figure, qui explose en miettes la moindre manifestation de tristesse. C'est au contact de personnes "gène-heureuses" (dico Ksenian) comme elle que j'apprends et cultive la joie de vivre. J'évite dorénavant toutes les autres qui pourraient y faire de l'ombre.
Ma que bella ragazza ! Grazzie mille pour ces photos prises pendant la pause déjeuner, dans une ambiance de "joyeuse déconne".
Un morceau d'algue balancé dans les airs nous fait exploser de rire comme deux grandes gamines insouciantes...
Après tout, c'est moins grave pour la photo qu'un morceau de salade coincé entre les dents !
On vérifie tout de même dans un sourire extra-bright