Alerte aux épis
Chaque année les sauveteurs ne chôment pas sur les plages. Il y a les petits bobos à soigner comme les piqûres de vives ou de méduses, les coupures causées par des morceaux de verre ou le tranchant de coquillages, les entorses et foulures au beach-volley. Plus graves sont les malaises dûs à la chaleur, à l'insolation, les accidents de jet-ski, les noyades.
Chaque année, les épis de Palavas font des victimes. Malgré les mises en garde et la surveilance. Le long de la plage, les sauveteurs sont postés tous les jours sur leur perchoir de 11h à 18h30. En dehors de ces horaires, il faut compter sur la discipline et la prudence des baigneurs.
Hélas, on constate souvent que quelques inconscients se croient toujours plus forts que les courants de la mer potentiellement meurtrière.
Concernant l'exposition prolongée au soleil, je vois encore trop d'enfants sans protection. Ca me navre car je connais personnellement les conséquences des gros coups de soleil pris pendant l'enfance. Protéger à bon escient n'est pas surprotéger. Je ne sais plus comment on peut mener la campagne contre le mélanome qui fait de nombreuses victimes chaque année. C'est un des cancers les plus meurtriers car il est sournois en se cachant sous l'apparence d'un grain de beauté. Il est coriace et rebelle, métastase facilement, récidive. J'en suis une rescapée parce que traitée à la limite du trop tard (stade III sur V). En rémission, dit-on en langage médical. Mon père a eu moins de chance, il y a laissé la vie à l'âge de 33 ans.
J'ai vécu à la campagne, en ville, au bord de la mer. Chez moi, on aimait le soleil. Tellement qu'on ne voyait pas en lui un ennemi. J'ai rarement porté un chapeau. La crème solaire, on n'en mettait pas. La plupart des membres de ma famille avait la peau mate. On bronzait facilement. Souvent avec la réverbération de l'eau. Au bord d'une piscine, d'une rivière en train de pêcher, sur un bateau, à la plage. On ignore souvent que le sable renvoie les UV (20%)
Aujourd'hui, on peut bien me dire que je suis blanche comme la peau des fesses. Je m'en moque. D'ailleurs, il faudrait peut être dire aux accros de la bronzette que la couenne cramée n'est plus à la mode. L'abus de soleil ça rend la peau ridée comme une vieille pomme flétrie. C'est moche.
Comme pour beaucoup de choses, on ne cessera jamais assez de le répéter, il faut de la modération. Pour ne pas êre carencé en vitamine D nécessaire à la fixation du calcium, il faut prendre des bains de soleil. Raisonnablement.
Bon, ceci dit.... cette année, dans le Nord et l'Ouest du pays, je ne pense pas que les pharmacies se retrouveront en rupture de stock de Biafine ou de tulle gras !