Poussez pas Ksé Ksé dans les orties !
Laissez-moi débarquer tranquillement, ouvrir calmement mes valises, savourer ces derniers instants, ces souvenirs tous frais ! Je ne suis de retour sur le sol français que depuis quelques heures seulement. Je ne musarderai pas sur la toile. (Tout le monde sait que la toile d'araignée est beaucoup trop dangereuse pour les mouches) Ni aujourd'hui, ni les jours à venir. Mes rares apparitions se feront ici uniquement. Je vous déposerai au gré de mes envies, de mon humeur, du temps que je voudrai bien allouer à ce blog, les images de mon dernier voyage. Des paysages, des portraits, des clichés insolites que je dois trier parmi plus de 3500 photos. Ne guettez pas inutilement vos boites aux lettres ! Je n'ai écrit aucune carte postale cette fois. J'ai vécu chaque moment intensément. J'ai découvert que l'égoïsme avait parfois du bon. J'ai largué les amarres, pris le large, apprécié quelques traversées solitaires. J'ai fait le plein de verdure, de fraîcheur, de calme. Je compte bien prolonger et entretenir cette sérénité retrouvée. Une parenthése qui m'était nécessaire, NOUS était salutaire.
Le chemin de la vie peut se révéler aussi tortueux qu'une petite route de campagne, un sentier de montagne. Il faut savoir négocier les virages, éviter les fâcheux accidents. Aller à son rythme. Tant pis pour les coups de klaxon, les queues de poisson que peuvent infliger les râleurs, les impatients et autoritaires ! Quelquefois, les routes bifurquent. Il arrive qu'on prenne les chemins de traverse, qu'on s'aventure vers des sentiers inconnus. Parfois, ça devient même un besoin. Quelque chose d'indéfinissable, de quasi vital. Sinon on a l'impression d'être déjà mort, de végéter.
Plus que jamais je veux me libérer de certaines contraintes. Le monde du travail nous en procure suffisamment dans notre quotidien sans nous en rajouter stupidement.
Il souffle dans ma tête un vent de liberté. Qui en décoiffera plus d'un(e) et qui rencontrera immanquablement des vents contraires.
En tous les cas, foncez, doublez, pétaradez... mais, ne poussez pas Ksé Ksé dans les orties !