Tu descends ?
Non, je monte. Ce n'est pas que je sois d'un naturel optimiste mais je fais en sorte de ne pas trop dégringoler. Et quand il m'arrive de tomber de bien haut, trop bercée d'illusions, je remonte bien vite en selle. En chassant de mon esprit les pensées empoisonnantes d'une rechute.
J'ai une pensée pour Sylvie, la cavalière émérite. J'espère qu'elle est heureuse là où elle est à présent. Qu'elle peut de nouveau assouvir sa passion dévorante pour les chevaux (elle ne les mange pas). Pour Adeline qui donne naissance aujourd'hui à un petit garçon. (EDIT : au moment où je clos ce billet, je reçois la photo d'un nouveau-né. Elydjah est né, il va bien, pèse 3,820 kg et mesure 51 cm. J'ai hâte, je le vois demain) Pour Audrey que j'ai revue vendredi soir. Nous formions la bande des filles qui se réunissaient en l'absence des maris. Une pour toutes, toutes pour une ! C'était la devise de nos soirées filles. C'était avant. Avant les départs, les changements de vie, les écueils. La bande des filles pourrait revivre autrement mais ça ne sera jamais pareil. C'est difficile de voir quelqu'un prendre la place d'une chaise laissée vide. Même si, on nous le martèle assez, personne n'est irremplaçable.
Avoir une mouche (lien blog Mamzelle KitKat) au coin de l'oeil. Mais pas par coquetterie.