Le cheval, mon dada
J'ai commencé à monter, très jeune, sur Gigolette, l'âne de mon grand-père maternel.
Le jeudi, jour de repos scolaire (avant septembre 1972), j'allais au manège faire du poney, Celui que je montais s'appelait Poly, comme celui de la série télévisée en noir et blanc.
A l'adolescence, je suis partie dans le Jura en stage d'équitation. J'ai aimé bouchonner, étriller, m'occuper de ma monture. Mes amies Catherine, Marie-France et Maud avaient la chance d'aller au centre équestre tous les mercredis. Après le décès de mon père, ma mère n'avait pas les moyens de me payer les cours. C'est à cette époque que m'est venue l'envie de devenir vétérinaire. La chute vertigineuse de mes notes en maths à partir de la quatrième, m'y a fait renoncer.
Plus tard, j'ai fréquenté les hippodromes, parié, beaucoup joué et gagné. Une de mes anciennes amies est une cavalière émérite qui a passé tous ses Galops. Nelly, que je vous avais présentée lors de son mariage, a la chance de monter tous les jours le cheval d'une copine.
En 2003, j'ai fait connaitre le cheval carmarguais à mon Homme. Dernièrement, en Andalousie, il a monté un Pure Race Espagnole. A Ronda, nous avons longuement échangé avec Maria, dont le mari est un cavalier chevronné et plusieurs fois médaillé. Il enseigne, une fois par mois, l'art équestre en Allemagne. Nous avons visité l'Ecole Royale de l'Art Equestre de Jerez, vu et approché le cheval qui défendra les couleurs de l'Espagne aux JO de Londres.
Même si je ne pratique plus depuis longtemps.... le cheval, ça reste mon dada.
A la hacienda, des chevaux de personnalités sont en pension.... Confidence de Maria "il y a le cheval de...."
Ne finissons pas ce billet sans une note d'humour ... et coquine !
Dans notre chambre, à la hacienda.... Pendue au plafond....
Euh, c'est une version équestre du sling ? (LOL ! Je sens que ça va chercher dare-dare sur G., j'en rigole d'avance)