Et puis...
Une mouche prise au piège qui va se faire dévorer par de redoutables prédateurs (Thomisidae - thomisus onustus ou araignées crabes).
J'avais envisagé de vous parler de ma victoire sur le sucre et les lipides, de ma satisfaction et ma fierté d'avoir perdu quatre kilos en un mois. Et puis... le temps m'a manqué.
J'avais prévu de vous parler de ce changement de décor, de cette envie soudaine de vendre les meubles, de nous refaire un nid. A notre goût, à notre image. Et puis... le temps m'a manqué.
J'avais dans l'idée de vous parler de ces Marie, de ces femmes qui m'ont élevée, choyée, aimée. J'ai été leur enfant de substitution. Et puis... le temps m'a manqué.
J'avais pensé vous parler de ce projet qui prend forme, de ce travail d'écriture que je suis décidée cette fois-ci à mener jusqu'au bout. Et puis... le temps m'a manqué.
J'avais programmé quantité de billets et puis... j'ai tout effacé.
Il faut être honnête et arrêter de se retrancher derrière le manque de temps. C'est un prétexte trop facile derrière lequel on se réfugie pour repousser le moment de se remettre au sport, de faire le tri dans les vieilleries, de mettre à jour sa correspondance, de tourner une page. Excuse toute trouvée pour ne pas donner suite aux bonnes résolutions prises un jour de fête quand on a l'esprit léger et tout guilleret. C'est bien arrangeant quelquefois cette procrastination. Très commode de pouvoir remettre au lendemain, au surlendemain, à la Saint Glinglin. Très pratique mais ... tellement empoisonnant à la longue. On se retrouve débordé, pris dans un sacré guêpier.
Je déteste cette hypocrisie de faire croire qu'on est débordé quand on ne l'est pas vraiment. Et pourtant, comme tout le monde, j'en ai usé. Quoi de plus simple pourtant d'avoir la sincérité de dire que ce n'est pas le temps qui a manqué, mais l'envie ! L'envie et le plaisir que je vis aujourd'hui ailleurs, autrement, pleinement.
Me revient alors en mémoire cette conversation avec toi qui me ressembles tant. Alors que tu vis dorénavant éloignée de la bloguerie (dixit Plume), tu ne demeures pas moins présente dans ma vie. Mais tu sais...Je déteste encore plus qu'avant les adieux sur les quais de gare. ;-)
Thanks a lot !!