D' humeur vagabonde
Quand d'autres partent à la quête incessante du bonheur, je laisse mon esprit vagabonder vers les plaisirs les plus simples. Me viennent en tête les paroles d'une chanson dont je ferais bien un hymne. Une ode à la liberté. Un détachement vis-à-vis des biens matériels, des choses (et personnes) superficielles. Une manière de penser. De communiquer. Une façon, un choix de vivre. Un pied de nez aussi à ceux qui croient à tort que je les envie et qui n'apprécient pas ma franchise, mon comportement.
J'ai une pensée également pour quelques uns de mes ascendants qui étaient des "journaliers". Ils n'avaient plus de parents et se déplaçaient dans la campagne, de ferme en ferme, pour proposer leur aide aux travaux des champs. Le patronyme de mon grand-père maternel signifie d'ailleurs en dialecte régional : "la route"
Cette chanson que je fredonne du matin au soir dit à peu près ceci :
J'ai toujours su depuis que j'étais un petit garçon
Que dans ce monde, il y avait autant de bon que de mauvais
Mon père m'a dit " Parle toujours vrai"
Et je dois dire que c'est le meilleur conseil que j'ai jamais reçu
Car quelque chose brûle en moi, c'est tout ce à quoi j'aspire
Et les mensonges, ils servent juste à m'empêcher de me sentir libre
Oh Tel un vagabond arrivant d'un foyer brisé
Ah ah ah... . Rien ne pourra m'arrêter
Je n'ai jamais envié le sort de quiconque
Moins je possède de choses, et plus je suis heureux
Et ma mère m'a dit "Garde toujours la tête sur les épaules"
Car certains pourraient te flatter juste pour obtenir ce qu'ils veulent
Et j'ai dit : "maman je n'ai pas peur"
Ils prendront ce qu'ils prendront
Et puis que serait la vie sans quelques petites erreurs ?
Ah ah ah... .
Ah ah ah ah ah ah Aaah Oh Tel un vagabond arrivant d'un foyer brisé
Ah ah ah ah ah ah Aaah Rien ne pourra m'arrêter, non !