Jouer les prolongations
Regarder en spectatrice les petits sur le chemin des écoliers et les grands reprendre le collier serait vraiment jouissif si l'oisiveté n'était pas imposée par une maladie invalidante.
Sur le banc de touche, je joue les prolongations. A la manière d'une cigale qui n'en finit pas de chanter l'été et le farniente. N'allez pas croire que je n'en ai rien à foot des fourmis travailleuses qui viennent d'entamer leur rentrée !
Je me surprends à regretter la cantine bruyante devant mon assiette de régime sur la table de la cuisine. Je me demande aussi quand viendra le moment où je finirai par engager la conversation avec la télévision. A moins, qu'entre temps, je me décide à adopter enfin un chat. Mouais....
Parler aux arbres, c'est pas si mal en fait. Même si ça donne l'effet d'avoir été mise au piquet.