Chrysalide hivernale
Sa découverte dans le coin haut d'une fenêtre m'empêchera de nettoyer le vitrage à cet endroit jusqu'à l'apparition du papillon. Le carreau sali par les pluies sableuses venant du Sahara restera donc ainsi jusqu'à la mi-avril s'il le faut.
La chrysalide est amarrée verticalement (tête en haut) sur le support que lui offre la vitre par l'intermédiaire d'une nappe soyeuse et d'une véritable "ceinture de sécurité" (lien transversal) confectionnée avec un fil de soie tissé préalablement par la chenille du papillon. Il y a un deuxième point d'ancrage à la pointe anale.
Il s'agit ici d'une chrysalide de Pieris Brassicae plus connue sous le nom de Piéride du chou. Même si ce papillon n'a rien d'extraordinaire et parait tellement commun par rapport à d'autres espèces, j'espère pouvoir filmer sa sortie quand il aura fini d'hiverner.
Sur cette photo que j'ai repositionnée à l'horizontale (tête à droite), on voit bien la nappe soyeuse, le lien transversal et le point de fixation anal (gauche de l'image).