Les moulins de mon ♥
Ce mercredi matin là, nous sommes allés louer deux vélos à la gare centrale de Rotterdam où nous étions arrivés la veille. Nous avons opté pour un modèle classique avec cocottes au guidon, pas pour le "hollandais" et son freinage par rétropédalage. Trop casse-gueule, avions nous plaisanté avec le loueur. Nous avons ensuite emprunté une des nombreuses pistes cyclables de la ville aux allures de Manhattan jusqu'au pont Erasmus. Là, nous avons embarqué à bord du Water Bus, une navette fluviale rapide, pour nous rendre à Kinderdjik. Au bout de trente minutes de traversée pour laquelle nous avons déboursé 8 euros pour nous deux et nos bicyclettes, nous sommes arrivés dans le village aux 19 moulins à vent datant tous du XVIIème siècle. Le site est classé au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Nous avons roulé plusieurs heures dans la campagne hollandaise en nous arrêtant pour admirer les moulins et anciennes bâtisses que nous croisions sur notre route. Cette balade champêtre a été un véritable régal et restera un de mes meilleurs souvenirs du voyage. Même si la journée s'est finie par une spectaculaire gamelle (qui a laissé des traces encore bien visibles et colorées sur toute ma jambe gauche et mon coccyx....mais aucun dégât aux vêtements, appareil photo ou vélo !) et un orage particulièrement violent en soirée. Pour me remettre des émotions de la cabriole, je suis allée dîner (le néerlandais dîne tôt, très tôt, il faut le savoir ! 17h 15 juste après la sortie du boulot et l'apéro en terrasse) et déguster l'incontournable apple pie chez Dudok. C'est en sortant de cette grande brasserie que nous avons été surpris par une pluie diluvienne et des bourrasques de vent. Nous sommes restés un bon moment avec nos vélos sous un pont d'où des panneaux de chantier s'envolaient dangereusement. Ce n'est que vers 22 heures et trempés comme des soupes malgré nos KWay, que nous avons réussi à rapporter les deux vélos (loués à la journée de 6h30 jusqu'à 1h15. Bien pratique !)... bien lavés, tout propre.
Moulins de Kinderdjik
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Dans ce plat pays, les pylônes électriques polluent encore plus visuellement.
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La petite marchande de glaces
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et....et... (non, Cristophe, ça ne va pas jusqu'à 19 ! Il y a des photos ratées)
pour clore la série avec un autre style de vieux monument :
La photographe cascadeuse
(grumbl ! je ne comprends pas....! J'avais bien les pieds qui touchaient terre à ce moment...pourquoi donc mon genou a joué le rôle de béquille quelques dizaines de kilomètres plus loin ? Mystère...! Hum....PAPOUf ??!! Dis donc, t'aurais pas monté la selle entre temps, hein ?! ...Oui, je sais bien ! J'ai la guibole qui se dérobe facilement depuis quelque mois *soupir* )