Vamos a Barcelona !
Nous devions partir en Toscane. Il y a des imprévus qui viennent gâcher le programme établi. Les jours de congés sont posés. Il est trop tard et impossible de les annuler.
Le lundi, je me rends à une convocation de grande importance. Il n'est pas question de rater le rendez-vous. J'ai trop bataillé jusqu'à maintenant pour lâcher prise aujourd'hui. Le bras fraîchement opéré de surcroît, je n'ai pas la tête à partir en vacances. Mon esprit bouillonnant est ailleurs que vers les plaisirs. J'attends des résultats d'anapath', je me fais des noeuds dans la tête et à l'estomac. C'est con mais c'est comme ça. Les personnes ayant déjà vécu un cancer peuvent comprendre que la raison et la sérénité nous quittent dans ces moments là.
Le mardi, je m'installe devant l'ordinateur. Je pianote sur le clavier à la recherche de.... De quoi d'abord ? Je n'en sais rien moi-même. J'ai seulement besoin de m'évader. Je regarde les offres de dernière minute. Je m'égare dans le Var. Nous y sommes déjà allés plusieurs fois. Les hébergements que je connais sont indisponibles. Je renonce à cette destination. Les vols pour Rome et Pise sont complets. Dans ces conditions, pas la peine que je me mette en quête d'un hôtel. Je tire un trait sur la Toscane. Provisoirement. Je furète sur le Net. Sans plus de conviction que ça. Je m'égare au Portugal, aux Açores. Et puis, je tombe sur Barcelone et me souviens que Gweny y a passé une excellente semaine avec ses deux filles au mois d'août 2014. Pourquoi pas ? Même si, depuis fort longtemps, je présente une certaine incompatibilité avec les Catalans. C'est peut être le moment de passer outre les préjugés et d'effacer les mauvaises expériences pour en vivre d'autres meilleures. En une demi heure, j'ai finalisé la réservation d'un appart-hôtel et des billets de train. On part le lendemain à 10h30. Ca ne peut pas être plus expéditif comme départ.
Le mercredi matin à 9h, je reçois, en tant qu'abonnée de TER, un message sur mon téléphone de la part de la SCNF. Une grève régionale débute aujourd'hui. Et merde ! Comment fait-on pour aller prendre notre TGV à Montpellier maintenant ? Les cons, y en a marre ! Mon mari, agacé par ma mauvaise humeur, consulte le site de la SCNF. La grève ne doit débuter qu'à partir de 19h. Et pourquoi c'est pas précisé dans le sms reçu ? J'ai l'air con de pester pour que dalle.
10h30. J'envoie un texto à Gweny "On est dans le TGV. Ouf !"
L'aventure barcelonaise commence. Nous arrivons sans encombre à la station Sants. A l'heure prévue. Sous un soleil de plomb.
Nous rallions la résidence hôtelière à pied, en traînant nos valises à roulettes sur le trottoir rainuré. A l'heure de la sieste, on va réveiller tout le quartier. Avec ça, si on se fait des amis.... !
L'appartement loué, un deux pièces, est au-delà de ce que nous espérions. Il est situé au troisième étage. Très grand. Autant que le lit de 180x210. Les baies coulissantes du salon et de la chambre ouvrent sur une immense terrasse. Il y a tout le confort pour s'y sentir comme chez nous. Nous y déposons nos valises et partons nous sustenter au Timesburg, juste en bas de l'immeuble.
Revigorés, nous décidons de commencer la visite de la ville sans plus attendre. Munis d'un plan et d' un T-10 on prend le métro jusqu'à la place de Catalunya avant de partir découvrir le Barri Gotic.
Plaça de Catalunya
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A suivre...