Une vraie mordue
Ma dernière et douloureuse aventure ne changera rien dans ma fascination pour la macro et les bestioles de tout poil. C'est en faisant du ménage il y a deux jours, et non en pratiquant la macrophotographie, que j'ai ressenti une violente piqûre au pouce gauche. J'ai immédiatement lâché le coussin que je voulais épousseter. J'ai eu le temps de voir la fautive se carapater... à toutes pattes. Elle - ou une de ses congénères - a péri écrabouillée hier soir sous la main vengeresse (et protégée par un linge) de l'homme de ma vie. Une autre a tristement fini dans le boîtier électrique de la pompe à chaleur que le technicien de maintenance était en train réviser comme chaque année. Je ne vais pas développer pour autant une arachnophobie. Je ne vais pas tomber non plus dans la psychose d'outre- Manche causée par la fausse veuve noire. Quand j'étais bébé, j'avais déjà été mordue par une araignée alors que je dormais dans un landau sous les camélias et orangers de mon grand-père maternel. Même si cela m'avait valu un abcès nécessitant un coup de bistouri dès l'âge de six mois, je n'en suis pas morte, je n'ai pas développé une aversion pour les "huit pattes". On peut dire, par contre, que j'en suis une vraie mordue.
Pholque impressionnant par sa taille mais inoffensif pour l'homme.