FIRN
Il n'y avait pas grand monde en ce dimanche matin au FIRN . Une commerçante de cette petite ville me disait récemment "Ici, c'est mort. L'hiver, les gens ne sortent pas car il fait trop froid, et l'été c'est parce qu'il fait trop chaud"
A 9h les stands et les écrivains semblaient plongés dans un coma profond. Sortant d'un haut-parleur, une voix féminine invitait les exposants à la pause café.
Avec mon appareil photo autour du cou, j'ai dû être prise pour une journaliste locale. Ce qui m'a valu de récolter de nombreux bonjour et sourires.... en échange d'un peu de publicité assurée.
Je suis une grande lectrice de livres policiers mais je n'achète que très rarement les bouquins autrement qu'en format de poche. Je trouve que c'est déjà suffisamment cher. Entre 6 et 9 euros. A l'époque des francs, c'était plus accessible. Il m'arrive d'acquérir des livres d'occasion mais uniquement s'ils sont en bon état. Beaucoup d'autres lecteurs empruntent les livres à la bibliothèque. Je ne le fais pas car je n'aime pas cette obligation de lire avant une date fixée.
J'ai croisé quelques noms d'auteurs connus, j'en ai découvert d'autres.
Quand je partais, des badauds arrivaient. J'en ai même vus qui achetaient des polars à des auteurs installés à l'écart des stands des grands éditeurs.
Je ne suis revenue qu'avec des photos dont certaines étaient liées à mes pensées. Mais pas un seul portrait, pas même celui de Fred Vargas. Je ne serai donc pas embêtée avec le droit à l'image.