Provisions d'hiver
Quand j'étais à la campagne chez mes grands-parents, je me souviens des stères de bois que l'on stockait en prévision de l'hiver. Aujourd'hui, j'habite en ville et je n'ai pas de cheminée. Les seules provisions que je fais en cette période sont les boîtes de chocolat, les bocaux de foie gras, les pots de confiture de chataignes que je propose à ma table ou que j'offre durant tout le mois de décembre aux amis. Cette année, j'ai refait mon stock. Je personnalise l'emballage. Tout comme l'an dernier où j'ai offert un pot de crème de marrons enveloppé dans un ancien torchon de cuisine monogrammé par ma grand-mère. Une pièce de son trousseau de jeune fille. Un cadeau symbolique et en adéquation avec les goûts de la personne qui l'a reçu.
Cette année, j'ai décidé de gâter en premier lieu les personnes que je côtoie tous les jours. Un grand gueuleton va réunir les collègues fin décembre. L'an dernier, nous avions déjà fait un petit repas festif où chacun avait apporté des victuailles. L'expérience nous avait séduits, soudés un peu plus. Nous la renouvelons avec joie. J'ai déjà de bonnes choses à glisser dans mes deux grands paniers d'osier pour les offrir à déguster. Dans la bonne humeur. De quoi effacer le temps d'un repas convivial, les tracas des uns et des autres. Une parenthèse bien agréable dans notre quotidien où parfois on se croise sans prendre le temps de se connaitre vraiment.