Quel sale taon, La Mouche !
Alors que j'allais chercher mon pain, une dame m'apostrophe pour me demander l'heure. Je m'aperçois très vite que ce n'est qu'un prétexte pour engager la conversation. Je pressens, dès la première phrase, que je vais y mettre un terme de façon lapidaire.
- Holala qu'est-ce qu'il fait chaud. C'est horrible, vous trouvez pas ?
- C'est l'été et on est dans le Sud !
En Irlande, on passe en cinq minutes de l'averse qui glace les os au grand soleil qui cuit comme un grill. Eh bien on fait avec, on s'adapte.
Comment se protéger efficacement du soleil et se prémunir d'une subite montée des eaux en cas de pluie torrentielle ?
Portez le "sombrerocano" !
Comment gérer le passage d'été à hiver sans transition ?
Gardez un pied chaussé d'un après-ski ! Ca donne en plus un certain style, genre héroïque "il a marché sur la lune".
Les taons et les mouches côtoyant plus souvent le monde animal que le genre humain, je clos ce billet en vous laissant en compagnie de mon ami cheval qui, protégé du crachin par son seyant manteau à carreaux, tire une sale gueule. Prêt à ruer, on dirait même. Personne n'est jamais content du temps qu'il fait, quoi !
Détail qui a son importance : L'animal ne fait jamais la gueule bien longtemps.