Mini Geek...et maxi crise
Quand on voit c'qu'on voit...
et quand on entend c'qu'on entend...
La nouvelle génération... au taquet !
Xbox Powaaaa ! ...entre deux bâillements
J'me dis qu'on est mal barré pour la retraite ! On est dans une belle m...élasse !
La jeune génération a du mal à rentrer dans le monde du travail à cause du marché de l'emploi qui est bien pauvre en offres. Elle est atteinte de lassitude avant même d'avoir commencé à bosser. Les stages non rémunérés, on en trouve à la pelle. Mais quand il s'agit d'embaucher un jeune diplômé, on le recale en raison de son manque d'expérience, par délit de faciès ou pour je ne sais quel autre prétexte. Ou alors, on lui fait signer un CDD en lui promettant un CDI illusoire et on le paye à coups de lance-pierres. Pas très motivant. Mais pour ceux qui ont un emprunt à rembourser à la fin de leurs études, c'est mieux que rien. Mieux que de rester à ne rien faire, à se lamenter, à attendre la becquée ... le virement bancaire/mandat des parents venant à la rescousse... quand ils le peuvent ! Et puis, si la durée de travail est allongée, pour pouvoir cumuler suffisamment d'annuités, autant ne pas traîner !
En marge de ces jeunes qui se démènent pour faire leur place dans le monde du travail, il y a ceux qui ont été touchés par l'épidémie de cossardise qui sévit plus que le tant redouté H1N1, qui gangrène plus encore certains milieux dits défavorisés. Des jeunes qui veulent gagner beaucoup en travaillant peu. Qui ont des rêves plein la tête, qui veulent devenir des stars, faire du business. Qui bavent d'envie et concourent pour des jobs grassement rémunérés pendant six mois à l'autre bout de la terre. D'autres qui dealent, traficotent. Qui, s'ils crachent sur la société qu'ils qualifient de m****, font moins les bégueules pour toucher les diverses allocations.... que ladite société leur verse sans trop contrôler leur véritable intention de travailler et leur situation.
Je me retiens de distribuer des torgnioles quand j'entends ce discours dans la bouche d'un ex-camelot ( qui arnaquait déjà ses clients quand il faisait les marchés) : "Pourquoi j'irais me casser le c** à aller bosser pour toucher le SMIC ? Avec le RSA, j'ai eu droit à un logement, la CMU, des entrées gratos, plein d'aides. Pas d'impôts. J'suis mieux comme ça ! Un peu de black de temps en temps... ça m'va !" Sic.
Sympa pour tous les smicards, et ils sont nombreux, à se lever de bon matin et à travailler parfois sept jours sur sept dans certains secteurs ! ...Pour financer la flemmardise d'autres. Et qui devront travailler encore plus longtemps avant d'atteindre l'âge de la retraite.
Le burn-out guette les salariés. Les conditions de travail se dégradent, la pression est de plus en plus forte, les exigences de plus en plus poussées, les objectifs deviennent irréalisables. La crainte du licenciement, la peur du chômage sont croissants, oppressants. Le pouvoir d'achat diminue. Dans quel état ces salariés vont-ils arriver à la retraite ? Y arriveront-ils seulement pour certains déjà usés ?
Quel sens revêt le mot "retraite" pour tous les chômeurs, surtout de longue durée, qui se posent avant tout autre chose la question de comment, quand et où retrouver un emploi ?
Les entreprises qui ont procédé jusqu'alors à la mise en pré-retraite d'une partie de leurs séniors, vont-elles changer et seront-elles disposées à garder ces personnes jusqu'à 62 ans et plus ? Les jugeront-elles suffisamment productives ?
Le problème est qu'on rechigne à rémunérer les quinqua++ en fonction de l'ancienneté et de l'expérience acquise. Trop cher ! Mais on reproche aux jeunes travailleurs ce manque d'expérience, on veut des diplômés et des personnes hyper compétentes immédiatement à moindre coût.
Pendant ce temps-là, il y en a qui continuent à s'en mettre plein les fouilles.... sans mouiller le maillot ! Tiens... à ce propos... ça me rappelle quelque chose... mais je sais plus ni quoi, ni qui ! :-D